Quand les bureaux se vident de leurs collaborateurs, les réseaux sociaux s’explosent, explication!

La nouvelle réalité des organisations et des employés face au COVID-19 est assez claire, il y a plus de temps libre pour être présent sur les réseaux. Sans oublier le besoin de communiquer que nous avons entre nous (amis et collègues) pour combler le manque de relation humaine directe. Le temps que nous passions hier, un café à la main à la porte du bureau de notre collègue ou à la cafétéria est aujourd’hui transféré sur les réseaux sociaux!

Patrimoine-RH - les réseaux sociaux pour l'entreprise
« 4 heures par jour à consulter les médias sociaux! »

Nous pouvons estimer qu’aujourd’hui, le temps supplémentaire accordé par jour est supérieur à 1h30 par rapport à janvier 2019, soit un total d’environ 4 heures par jour à consulter les médias sociaux!

Selon plusieurs études, l'épidémie a provoqué des perturbations majeures pour les spécialistes du marketing, et les marques “entreprises” se retrouvent obligées de revoir très rapidement leurs stratégies (selon le journal du net @business). Dans ce contexte de distanciation sociale et l'utilisation massive des réseaux sociaux de la part des consommateurs, comment allez-vous, vous faire remarquer et comment les réseaux sociaux vont-ils vous aider?

La place de la connexion via son téléphone

L’utilisation des réseaux sociaux sur le mobile augmente de manière rapide et exponentielle. Il s’avère en effet que 91% des utilisateurs des réseaux sociaux y accèdent via un téléphone mobile. De même, presque 80% de la totalité du temps passé sur les réseaux sociaux se fait depuis un mobile (Lyfemarketing).

Votre entreprise est-elle présente?

Souvent les entreprises que nous accompagnons nous répondent qu’elles sont présentes sur au moins un des principaux médias (Facebook, Linkedin, Youtube ou instagram), mais peu ou pas active du tout!

« Beaucoup d’entreprises sont peu présentes ou réellement actives sur les réseaux sociaux en 2020! »

LINKEDIN

Linkedin est souvent oublié et un peu négligé par les entreprises, et ce, malgré le fait que ce soit une plateforme très vivante qui regroupe des millions de professionnels (partenaires, clients, futurs collaborateurs). On n’atteint pas les chiffres de Facebook, mais si votre objectif est de parler à des experts d’un domaine précis, à des professionnels allumés et ouverts aux nouveautés, LinkedIn devient alors très intéressant. Lors de notre accompagnement nous partageons des conseils et astuces pour tisser des relations très ciblées grâce à l’automatisation et à quelques bonnes pratiques très payantes. Pour exemple, vous connecter à plus de 1000 professionnels très ciblés que vous aimeriez avoir dans votre réseau, le tout en moins d’une semaine et avec moins d’une heure de travail! Pensez-vous que cela soit efficace et pertinent? La réponse est oui, bien sûr! https://cutt.ly/ZfcxaJk

FACEBOOK, LE LEADER

Le plus gros et le plus influent reste Facebook l’incontournable. Avec ses 2,5 milliards d’utilisateurs, il est inconcevable pour une marque de ne pas avoir de présence sur la plateforme. Une page Facebook complète, active et bien entretenue est aussi essentielle, sinon plus, qu’un site web. Pour une marque, l’avantage d’être sur Facebook est évident: on peut rejoindre presque tout le monde et presque tout le monde peut la rejoindre.

D’ailleurs, grâce à Messenger, une application qui regroupe plus de 1,3 milliard d’utilisateurs et qui peut remplacer le courriel pour bien des situations, les marques ont le moyen de parler directement et facilement à leurs clients potentiels. Le potentiel du marketing par Messenger n’est plus à négliger.

YOUTUBE, LA TÉLÉ DU 21E SIÈCLE

YouTube, le service de diffusion de vidéos en continu de Google, est le plus populaire sur la planète et le deuxième moteur de recherche le plus consulté après, vous l’aurez deviné, celui de son propriétaire. YouTube gère en effet plus de 3 milliards de recherches chaque mois!

Les chiffres du géant de la vidéo donnent le vertige. Ce sont en effet 2 milliards de personnes qui se rendent chaque mois sur YouTube, ils écoutent 1 milliard d’heures de vidéos chaque jour et mettent en ligne 720 000 heures de nouveau contenu.

Là où ça devient assez intéressant pour votre entreprise, c’est la proportion de gens qui a découvert une nouvelle marque ou un nouveau produit grâce à YouTube. 90% des utilisateurs de la plateforme ont découvert quelque chose de nouveau grâce à la publicité ciblée, aux critiques de produits et aux campagnes d’influenceurs.

Il est aussi essentiel de penser à adapter son contenu aux téléphones intelligents et aux formats de ceux-ci. Ce sont en effet 70% des vidéos YouTube qui sont vues sur mobile. (source de communication mobux)

« Quand tu connais, tu peux pas dé-connaître! »
— Sylvain Boudreau (conférencier)

10 bonnes raisons d’être actif sur les réseaux sociaux pour votre organisation

  • Développer votre notoriété (image de marque et marque employeur)

  • Fidéliser vos clients

  • Conquérir de nouveaux clients et candidats

  • Créer une proximité avec les personnes qui s’intéressent à votre organisation

  • Créer une communauté

  • Augmenter le trafic de votre site Internet

  • Améliorer le référencement naturel

  • Diffuser vite et loin

  • Faire de la publicité ciblée

  • Devenir influenceur (arrêter de vendre, laissez-vous acheter tout simplement!)

À qui reviennent ces tâches?

À toutes les ressources de votre organisation, comme les fondateurs, dirigeants, gestionnaires, ressources humaines, département des ventes, marketing et bien sur les communications.

Voilà, vous en savez assez pour répondre à ces trois questions?

  1. Pourquoi mon entreprise doit-elle être sur les réseaux sociaux?

  2. Qui devrait interagir sur les médias sociaux et dans quel objectif?

  3. Sommes-nous assez outillés pour être efficaces?

Besoin d’un coup de main? Découvrez nos solutions.

Bon succès et n’oubliez pas « d’aller vous faire voir! » sur les réseaux sociaux!

Philippe Zinser

Happy-Culteur RH

Pour aller plus loin:

La rentrée post covid, à quoi s'attendre ?

La crise du covid 19 est une source d’inquiétude pour le monde entier. Ce virus sans précédent inquiète suite à un manque réel de connaissance sur son évolution dans le temps et sans remède pour y faire face.

Mais alors, comment réagissent les chefs d’entreprise ? Quels sont les changements indispensables à apporter ? A quoi ressemblera cette nouvelle ère du monde du travail ?

Heureusement cette crise apporte malgré tout du positif, elle nous a permis, à tous, de remettre en question notre mode de vie personnelle et professionnelle.

Conciliation - panneau.jpg

La Fondation d’entreprise MMA des Entrepreneurs du Futur a interrogé des patrons sur leur état d’esprit à l’heure de la relance, et le bilan est plutôt positif.

En ce temps de crise, seulement 44% des chefs d’entreprises se disent inquiets pour l’avenir. Ce qui veut dire que la majorité des dirigeants sont dans un esprit positif et constructif.

Le facteur anxiogène reste leur trésorerie, cependant, cette crise leur a permis de revoir leurs priorités, et leur équilibre familial devient prioritaire. L’impact du confinement leur a permis de s’investir dans les activités familiales. Ce qui entraîne à présent un soutien plus important de leur proche pour la reprise.

Comme l’a si bien dit Victor Hugo :

« Par l’union, vous vaincrez.
Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis,
vous serez invincibles ! »

Une vie familiale plus épanouie, oui, mais pas que. Cette crise a permis de montrer aux entreprises leurs faiblesses organisationnelles. Pour faire simple, il va falloir se réinventer pour prospérer. C’est-à-dire changer la façon d’appréhender l’entreprise, et même le rapport des collaborateurs à l’entreprise, à l’environnement et à la façon de travailler.

Les entreprises qui sont sorties en position de force et ont gardé leur avantage concurrentiel sont celles qui ont continué à innover et ont poursuivi leurs investissements.

Il est donc indispensable de repenser le rôle de l’entreprise, sa mission, son engagement social et sociétal, la position des ressources dans l’entreprise qui demanderont sûrement à apprendre différemment et à revoir leurs modes de travail.

Quand on doit changer, on doit réapprendre, être agile et aller vite car le temps n’est pas notre allié. Il faut aller à l’essentiel pour être plus efficace et surtout remettre l’humain au cœur de la transformation, qu’il soit client, collaborateur ou partie prenante de l’écosystème de l’entreprise.

 Il est certain que la crise du coronavirus va accélérer les 6 tendances de la transformation des entreprises.

  • La généralisation d’organisations de travail flexibles
    Mêlant présence dans l’entreprise et activité à distance, celles plus avancées permettent à leurs salariés de travailler de chez eux en mettant en place des outils de vidéoconférences et de collaborations permettant de travailler à distance efficacement.

  • La structuration en équipes entrepreneuriales autonomes de petite taille
    Elles sont susceptibles de fonctionner en petites unités résilientes, avec peu ou pas de directives venant de la direction centrale de l’entreprise en cas de crise majeure. L’un des défi sera de gommer encore plus la séparation entre la sphère privée et la sphère professionnelle dans l’organisation personnelle des individus.

  • L’augmentation du degré d’autonomie consenti aux collaborateurs
    Une responsabilisation accrue leur permettant de prendre des initiatives pour innover et pour gérer les situations difficiles. Les pratiques managériales sont amener à évoluer par la diffusion de la d’une culture d’innovation et de responsabilisation.

  • La diffusion de méthodologies collaboratives
    Elles permettent aux collaborateurs de travailler efficacement dans ces nouvelles organisations autonomes et entrepreneuriales. Les organisations entrepreneuriales et décentralisées sont certainement destinées à devenir la prochaine norme managériale.

  • La promotion d’une culture interne favorisant la bienveillance, l’empathie et la prise en compte des individus dans leur globalité
    Les épidémies ne touchent pas seulement tout un chacun dans son activité mais aussi dans sa vie familiale, qui peut être affectée par la maladie ou le décès de proches. Les organisations vont devoir prêter beaucoup plus d’attention qu’auparavant aux situations personnelles de leurs collaborateurs, tout en respectant leur droit à la vie privée. 

  • La capacité à s’appuyer concrètement sur un socle de valeurs solides et effectivement mises en œuvre
    Que cela puisse résister à des situations de stress intense. C’est précisément lors de conditions extrêmes comme la crise actuelle que l’on peut vérifier si les engagements vis à vis des collaborateurs sont conformes aux les valeurs affichées.


Chez Patrimoine RH, nous sommes convaincus que les relations professionnelles au sein des entreprises doivent évoluer et de manière irréversible.

Les employés d’aujourd’hui et de demain n’ont et n’auront plus les mêmes attentes en ce qui concerne leur environnement de travail. C'est pourquoi il nous apparaît important d'accompagner les organisations afin de modifier leurs méthodes de gestion.

Dans votre organisation, quelles ont été les transformations organisationnelles depuis le covid ?

Les 7 valeurs qui nous différencient

Confiance,
Par principe, tout est possible là où règne la confiance. Cette confiance nous devons l’offrir à nos employés comme préalable à la responsabilisation et à l’autonomie.

Autonomie,
Compétence indispensable pour le développement de chacun au bénéfice de tous.
L'autonomie est le moteur de la créativité.

Partage,
Partager, c'est accorder beaucoup d’importance aux perspectives d’évolution des employés.
Le partage s'applique dans le domaine de la communication, de la transmission des connaissances, et du savoir et donc de la transparence.

Plaisir,
Toutes les attitudes qui sont positives, tous les moyens, et supports accessibles à l’entreprise doivent être privilégies afin que le plaisir soit présent dans le quotidien de ses ressources humaines.
Rire doit être fortement conseillé et recommandé par la direction !

Bonheur,
La direction doit être convaincue qu’un employé heureux est plus productif et effectue un travail de meilleure qualité. Alors, pourquoi se priver de ces avantages !

Sens du service,
Les employé.e.s doivent être traités de la manière dont nous souhaitons qu’ils s’occupent de nos clients !

Développement Durable,
Investir dans le bien-être de ses ressources humaines, c'est investir dans l’avenir et le développement de son organisation.

« Seulement ceux qui prendront le risque d’aller trop loin
découvriront jusqu’où on peut aller
—T.S. Eliot »

Comme vous avez pu le lire, nous sommes là pour vous aider à traverser cette période plus qu’exceptionnelle afin d’en sortir gagnant.

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez transformer votre organisation et vous offrir la liberté d’être plus heureux dans votre vie professionnelle.

Vous trouverez sur notre site nos formations et accompagnements qui changeront surement la vie de votre organisation !

Au plaisir de lire vos commentaires.

Julia Nagot
Happy-Cultrice RH

En toute confidence avec Jean-François Zobrist "L'entreprise libérée par le petit patron naïf et paresseux…"

Le témoignage exceptionnel et en toute simplicité avec le pionnier de l'entreprise libérée en Europe.

En 1983, alors qu'il n'a jamais “appris” à manager, Jean-François Zobrist se voit confier la direction de Favi, une fonderie picarde de 80 salariés. Cette entreprise, spécialisée dans les siphons de lavabos a des résultats médiocres.

Entre-temps, à l'instinct et au gré des circonstances, le " petit patron naïf et paresseux ", comme il se nomme, a adopté un nouveau système managérial appelé " entreprise libérée " créé par le chercheur Isaac Getz. 

Qu'est-ce que l'entreprise libérée ? Découvrez le partage de Jean-François Zobrist qui nous parle de son aventure humaine et nous inspire par ses expériences et non pas par de grandes théories.

« C’est le bonheur des salariés qui fait les résultats de l’entreprise! »
— Jean-François Zobrist

Il nous parle de son aventure humaine et nous inspire par ses expériences et non par de grandes théories.

Jean-François Zobrist entretien avec Philippe Zinser

Visionnez le webinaire réalisé le 20 août 2020 entre Jean-François Zobrist et Philippe Zinser « Ce que vous avez toujours voulu savoir sur les entreprises auto-organisées (entreprises libérées) sans tabou! »

Participez à la prochaine rencontre en webinaire

le mercredi 23 septembre de 9h à 11h (heure Québec) - 15h à 17h00 (heure de France).

Le mercredi 23 septembre lors de cette deuxième rencontre, Philippe Zinser échangera avec 4 invités ayant eux aussi décidés de transformer leurs organisations vers un mode plus agile et collaboratif. Cet échange sera co-animé avec Jean-François Zobrist.

Le terme entreprise libérée (en anglais freedom-form company ou F-form company) désigne « une forme organisationnelle dans laquelle les collaborateurs sont totalement libres et responsables dans les actions qu'ils jugent bon — eux et non leur patron — d'entreprendre. » Elle rejoint le champ des approches de gouvernance partagée.

« « Le hasard ne favorise que les esprits préparés »  »
— Louis PASTEUR

L'effet domino pourrait toucher votre organisation!

Êtes-vous prêt à soutenir votre entreprise?

La reprise à besoin de vous! La bienveillance envers votre entreprise en sera la clé!

Que vous aimiez ou pas votre employeur actuel, réfléchissez bien aux actes que vous poserez prochainement dans votre travail, la vie de votre organisation (entreprise) dépend grandement de vous et du collectif!

Patrimoine-RH - Stopper l'effet domino

Nous critiquons assez facilement nos dirigeants d’entreprises, politiques, ou autres, mais sommes-nous, impliqués dans les actions concrètes pour que cela aille mieux?

Nous sommes dans une crise sanitaire, humaine et financière sans précédent depuis plusieurs mois et les conséquences sont aujourd’hui économiquement très visibles, même pour les plus sceptiques!

DavidsTea, le marchand de thé a ainsi fait parvenir des avis de résiliation de bail pour ses 82 magasins, lesquels prenant effet dans 30 jours. Il prévoit d’en réouvrir seulement 18 au Canada, dont sept au Québec.

Les revenus d’Air Canada ont fondu de 89 %, le transporteur a souligné qu’il a dû réduire ses effectifs d’environ 20 000 employés, soit plus de 50 % de son personnel.

Victoria's Secret ferme 250 boutiques au Canada et États-Unis en 2020.

Une trentaine de mises à pied temporaires chez VIA Rail.

Sans oublier les plus petits (article de silo57)

Et la liste est encore longue et malheureusement pas terminée, sans oublier les petites entreprises dont la presse ne citera jamais les noms! 

En mai dernier, les premiers chiffres annonçaient plus de 3 millions d'emplois perdus au Canada depuis le début de la pandémie avec un taux de chômage au Canada qui a bondi de 7,8 % en mars à 13 % en avril. Le Québec est la province la plus durement touchée.

Sans oublier l’impact aussi au niveau international, Renault 15 000 emplois directs, Lufthansa 20 000 emplois, etc. (article la voix du nord)

Quelles sont les conséquences?

La COVID-19 risque d’emporter 158 000 PME au Canada, dont 17 993 au Québec. C’est ce que révèle une étude de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) dévoilée le 29 juillet 2020.

Quelles sont les décisions prises par un grand nombre d’entreprises?

Une grande majorité d’entreprises ont décidé de ne pas faire d’augmentation ou de revalorisation des salaires cette année, non pas dans l’objectif d’améliorer leur rentabilité ou leurs profits, mais tout simplement pour garder de la trésorerie pour l’avenir!

Il n’est pas toujours facile d’être un patron, surtout quand les décisions à prendre ne sont pas populaires « Pas d’augmentation cette année… ». Mais n’oublions pas que prendre des décisions c’est avoir le courage de regarder les choses en face, d’anticiper, de sauvegarder ce qui peut l’être, mais aussi et avant tout de croire en l’avenir!

Alors, si vous avez toujours un emploi, que vous n’avez pas eu de réduction de salaire (réduction du nombre d’heures travaillées), que votre employeur prend soin de la compagnie et de vous, faites en de même à votre niveau!

Comment agir?

Soyez bienveillant, investissez-vous à 100% (voir plus si vous le pouvez), ne tolérez pas ce qui n’est pas acceptable dans l’organisation, tout ce qui est mal géré ou tout abus de confiance ne doit plus rester sous silence, agissez! La survie de l’organisation en dépend.

Devenez un acteur des bonnes décisions à prendre, optimisez votre efficacité, réorganisez le travail si cela vous permet d’être plus performant, qui mieux que vous et votre équipe savent ce qui doit changer à votre niveau pour améliorer les choses!

« L’entreprise doit devenir de plus en plus collaborative, sa survie en dépend et vous faites partie de la solution. »
— Philippe Zinser

En lisant cet article, vous vous dites peut-être « oui, mais que fait l’entreprise pour nous? La réponse est simple, elle essaie de survivre pour vous permettre de conserver votre emploi et vos revenus tout simplement! ».

« 96% des patrons ont un attachement très fort et sincère à leurs collaborateurs, malheureusement, seuls les 4% restants font parler d’eux négativement! »

Alors, prenez le temps de réfléchir à ses questions :

  • Mon patron est-il courageux et a-t ’il confiance en moi? 

  • Si oui, comment puis-je l’aider à passer cette crise?

Sinon, soyez heureux, changez!

Cet article a pour objectif de vous sensibiliser, de vous faire prendre conscience de ce que vous avez et des moyens qui sont à votre disposition pour les conserver. 

Vous êtes reconnaissant envers votre entreprise, taguez-la, ainsi que votre dirigeant dans les commentaires (ci-dessous) pour leur dire merci!

Au plaisir de lire vos commentaires,

Philippe Zinser

Happy-Culteur HR

Autre article sur le sujet : https://www.patrimoine-rh.com/blog-patrimoine-rh/lorsque-les-collaborateurs-prennent-soin-de-leur-entreprise-en-periode-de-crise 



Webinaire gratuit avec Jean-François Zobrist "un petit patron naïf et paresseux...mais qui fait confiance!"

Ce que vous avez toujours voulu savoir sur les entreprises auto-organisées (entreprises libérées)!

Patrimoine-rh - Jean-François Zobrist - Philippe Zinser

Événements web gratuit - Rendez-vous IMMANQUABLE de cet été.

Philippe Zinser recevra Jean-François Zobrist (ex-patron de l'entreprise FAVI) Dans le cadre de la sortie de son dernier livre "L'entreprise libérée par le petit patron naïf et paresseux" Venez découvrir comment en 1980, il a radicalement changé cette entreprise au point d'en faire un modèle inspirant dans le monde entier depuis plus de 40 ans! 

Inscrivez-vous places limitées : https://forms.gle/Q1RzsmKSvWAKjtpz9

Première rencontre
📅 Jeudi 20/08 à 09h00 à 10h30 (heure du Québec) 
soit de 15h à 16h30 (heure de France)
 

 ✅Interview de Jean-Francois Zobrist (ex-patron de l'entreprise Favi) dans le cadre de son dernier livre "L'entreprise libérée par le petit patron naïf et paresseux" qui vient de sortir en juin 2020, sur son parcours et sur la transformation de Favi dans les années 80.

Deuxième rencontre
📅 Mercredi 23/09 à 09h00 à 11h00 (heure du Québec)

soit de 15h à 17h00 (heure de France)

✅Lors de cette rencontre, Philippe Zinser animera un panel d'entreprise (Québécoises et Françaises) ayant elles aussi décidées de transformer leurs organisations vers un model plus agile et collaboratif. Cet échange sera co-animé avec Jean-François Zobrist.

Webinaire sur les entreprises libérées


Pourquoi former ses employés tout au long de leur vie professionnelle ?

Pourquoi former ses employés tout au long de leur vie professionnelle ?

Selon les études faites, une entreprise contribuant au développement de ses employés la rend plus attractives à l’embauche, lui permet de limiter et diminuer le turn-over, améliore l’engagement des salariés et permet de développer l’optimisation collective.

Regard croisé sur l'évolution des pratiques RH entre la France et le Québec!

Regard  croisé sur l'évolution des pratiques RH entre la France et le Québec!

Les pratiques RH évoluent constamment, peu importe le pays, la langue parlée, la taille de l’entreprise, etc.

Le plus important est de vouloir évoluer et changer ses pratiques RH en même temps que l’évolution du marché du travail.

Jouons sérieusement au travail!

Gamification - Patrimoine-RH

J’ai toujours aimé les jeux en groupe. Dans mon cercle familial, à chaque événement, je prends plaisir à organiser les jeux. Je trouve que les jeux permettent d’ancrer les souvenirs joyeux qui remplissent notre réserve de résilience.

Les jeux sont souvent l’occasion de fou-rire, de partage. Ils permettent de mieux se connaître, de renforcer les liens, de cimenter la cohésion dans un groupe.

Ils servent aussi d’occasion de renouer avec notre âme d’enfant et souvent, de retrouver la créativité, la compétition saine, l’esprit d’équipe avec l’entraide et la solidarité sans compter la joie, le lâcher-prise, l’accueil…

🚧 L’utilisation des jeux en entreprise amène beaucoup de débats🚧

Certains disent que l'entreprise est un lieu sérieux où l’on ne s’amuse pas puisque l’on y travaille. L’étymologie du mot travail, qui vient du latin tripalium signifiant «instrument de torture» est restée ancrée dans notre inconscient. La réalité d’une contrainte pénible mais nécessaire car vitale, qui aliène selon Marx, reste une forte opinion commune.

Cette question entre liberté et aliénation est toujours d’actualité quand des philosophes contemporains continuent à analyser la compatibilité entre bonheur et travail. 

Je réserverai un autre article sur le bonheur et le travail. En attendant, je souhaite par cet article donner quelques billes à celles et ceux qui se posent des questions sur les jeux en entreprise. Je partagerai sur des posts des exemples de jeux intéressants.

QU’EST-CE QUE LA GAMIFICATION OU LA LUDIFICATION ?

Ceux qui ont l'habitude de me lire savent que j'aime définir le sujet de mes articles.

Le jeu se définit comme "une situation artificielle (fictive, fantaisiste) dans laquelle des joueurs (un ou plusieurs), mis en position de conflit (lutte, confrontation) les uns par rapport aux autres ou tous ensemble (coopération) contre d’autres forces, sont régis par des règles (procédure, contrôle et clôture) qui structurent leurs actions en vue d’un but déterminé, soit de gagner (gagnant vs perdant), d’être victorieux (contre le hasard, l’ordinateur, un ou plusieurs joueurs) ou de prendre sa revanche contre un adversaire. "

Sauvé, Louise, et al.

La gamification ou la ludification est le fait de transposer les mécanismes de jeu dans un domaine qui n’a rien à voir avec un aspect ludique comme le travail pour inciter de façon ludique les utilisateurs à adopter un comportement souhaité.[i]

Historiquement, les jeux ont toujours existé mais pour donner un certain ordre d’idée, les jeux ludo-éducatifs sont apparus dans les années 1990 suivis par les jeux sérieux (serious games) dès le début des années 2000. La gamification est venue plus tard fin 2000. 

Cette distinction en 3 catégories vient de l’approche sociotechnique de Patrice Flichy (1995) qui prend en compte les conditions techniques, l’imaginaire des concepteurs, la structuration des contenus, le modèle de production socio-économique, les modalités d’appropriation par le public.

Margaret Robertson, Ian Bogost ou Deterding et al.[ii]soulignent que la gamification ne reprend qu’une partie des composantes d’un jeu, ce qui n’est pas la cas du serious game. 

📌 Je retiens les attributs essentiels suivants de Sauvé et son équipe (2005) : le ou les joueurs, le conflit, les règles, le but prédéterminé du jeu et le caractère artificiel📌

Ce qui est important dans la gamification est le processus et non les jeux eux-mêmes. C’est l’approche qui rassemble les praticiens et les académiciens. En effet, la focalisation sur la conception des jeux limiterait les usages manipulateurs.[iii] 

PERIMETRE D’UTILISATION ?

Alvarez et Djaouti indique en 2011 que la cible des jeux dépasse le seul divertissement et touche la défense, la formation, l’éducation, la santé, le commerce, la communication. Nous pouvons également noter les utilisations dans la recherche scientifique, l’information et la publicité.

Dans la même année, Jane McGonigal ouvre un champ plus large que sont tous les aspects de la vie – tout comme Michel Lavigne (2014) qui parle de dissémination du jeu.

 « Le jeu, dans son développement historique, a toujours eu des fonctions qui dépassaient celle du divertissement. Ces fonctions sont idéologiques, que celles-ci soient éducativespropagandistes, ou encore expérimentales dans le cadre du développement de stratégies militaires ou encore de mises en situation au travail. » Claire Siegel (2015)[iv]

LA GAMIFICATION : POURQUOI CA MARCHE ?

La gamification permet de capter l’attention, de motiver, d’augmenter les interactions et de transformer l’individu soit les ingrédients pour engager, que l’on peut rapprocher des 4 I de l’Institut Forrester pour déterminer l’engagement d’un individu (implication, interaction, intimité et influence).

Le jeu 🎮 désinhibe les participants qui se présentent de façon plus authentiques, créant alors des relations saines. Le jeu, si cadré c’est-à-dire avec des règles, des objectifs clairs et un sens explicite, permet d’avoir un sentiment de contrôle de l’environnement, d’autonomie et de compétence[v] (maîtrise). Il rassemble les ingrédients d’un bien-être psychologique (Ryff 1995).

Le jeu 🎲 permet, de façon sécurisée et accélérée, d’expérimenter les 4 phases de développement de Rosenberg et al. (1985): la symbiose, la différenciation, le rapprochement et le narcissisme sain et donc, de nourrir les besoins qui en découlent comme le besoin d’être séparé, indépendant et distinct d’un côté et le besoin d’appartenir à un groupe de l’autre (Théorie de Bowen).

Le jeu 🎰 induit des émotions positives résultant de l’engagement, de la notion de challenge et de réussite.

Le jeu 🧩 a un effet sur la motivation"Dans un contexte de jeu, la volonté de jouer du sujet peut être intrinsèque parce que le jeu procure du plaisir aux joueurs, mais les actions qu’ils poseront à l’intérieur du jeu sont guidées par des règles auxquelles ils pourraient obéir ou non par une motivation extrinsèque qui les amènerait à gagner, progresser ou explorer"Emilie Gravelle, 2003. Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Le jeu 🎳a un lien très étroit avec la créativité. Les travaux de Csikszentmihalyi, M. (1990) démontrent un lien entre le jeu et la vivacité, la concentration, le comportement (amorphe ou agité) et l’humeur. 

En addition, le jeu♟ constitue un chemin d’accès à l’expérience du flow. La psychologie positive loue les bénéfices de cette expérience qui, prolongée ou reproduite et vécue à plusieurs reprises, permet d'augmenter notre niveau de bien-être. Il est alors intéressant de favoriser cet état de flow. 

LA GAMIFICATION EN ENTREPRISE

Le sujet est vaste. Dans cet article, je vais parler des jeux au travail puisque nous sommes sur un réseau social professionnel.

Les jeux sont utilisés tout au long du cycle de vie d’un salarié. Les entreprises y recourent pour le recrutement, l’intégration d’une nouvelle recrue, le développement des compétences (formation), le design d’une nouvelle pratique (test itératif, entrainement, ancrage, ...), la médiation et la gestion des conflits, la sensibilisation et l’évaluation. Elles les utilisent de plus en plus pour les séances de cohésion d’équipe.

Les jeux se présentent sous différentes formes au sein des entreprises: crafting, jeux de découverte (devinette, mime, dessin), jeux vidéo, jeux de réalité virtuelle ou augmentée, jeux mathématiques, jeux de mots, jeux de cartes, jeux de construction, jeux de rôles, jeux de simulation, jeux de plateaux, jeux d’adresse, jeux de stratégie (escape games, …)

LA GAMIFICATION EN ENTREPRISE, POUR QUOI ?

🎯 Le but de la gamification est multiple:

💡 Mettre en lumière les dons, les talents, les forces, les valeurs ... de chacun 

🎨Développer les soft skills comme l’authenticité, l’écoute, la coopération, la solidarité, l’entraide, la gestion du stress, l’adaptabilité, la réactivité, la créativité, l’imagination, les habiletés en résolution de problèmes … 

📚Favoriser la motivation à l’apprentissage, la structuration des connaissances, l’intégration de l’information : on ancre mieux dans notre mémorise ce que l’on apprend en jouant.[vi]

🎮Faire mieux se connaître les salariés : pour mieux se respecter, pour mieux se comprendre, pour mieux communiquer dans l’expression et la satisfaction des besoins, pour mieux formuler les remarques et les demandes, pour connaître et comprendre le fonctionnement de l’autre, pour mieux collaborer, ...

💎 Fédérer et motiver une équipe autours des mêmes visions, valeurs et sens (qui se déclinent en objectifs) car souvent les équipes sont éclatées géographiquement et en raison du télétravail

🤹‍♀️ Renforcer la cohésion et le besoin d’appartenance en créant des liens qui renforce la fidélité à la marque employeur créant ainsi une bonne ambiance au travail

COMMENT RÉUSSIR UNE GAMIFICATION ?

Plusieurs auteurs mettent en garde sur le fait que le jeu ne puisse constituer LA solution miracle à tous les maux et problèmes économiques de l’entreprise. Il est en effet illusoire de penser qu'un team building, par exemple, puisse régler, à lui-seul, les problèmes d'une équipe. Et pourtant, il ne faut pas sous-estimer la puissance de recourir au jeu dans un process.

‼️ PJ Rey, quant à lui, met en garde sur l’utilisation des jeux par des profiteurs pour faire du profit ou pour asservir‼️

A mon sens, il faut que le jeu reste un jeu c’est-à-dire qu’il est fait pour s’amuser, qu’il est lui-même sa propre récompense, son propre but. Il doit rester un OUTIL pour servir un POURQUOI et un POUR QUOI sans quoi il ne serait pas étonnant d’entendre: « les séminaires … une perte de temps et d’argent », « c’est retombé aussi vite que c’est monté », « on fait tout ça mais rien ne change, ni ne s’améliore », « nouvelles trouvailles des RH », « si l’on se concentre d’abord sur mes problèmes… » etc.

Il sera toujours question de sens et d’intentionLa congruence est de mise. Il faut tenir compte des besoins et selon le cheminement de l'entreprise, d'une "hiérarchisation" de ces besoins.

C'est l'histoire du baby-foot! Si l'entreprise entame une démarche globale et travaille sur les leviers du bien-être et de la performance qui sont le vécu du travail, les ressources organisationnelles et les ressources personnelles, qu'elle a les moyens, que le baby-foot réponde à des besoins et attentes détectés voire exprimés par les salariés pour décompresser, pour réduire leurs stress, pour mieux réfléchir, pour être mieux ... que sais-je: je dis banco!

Pour réussir une gamification, il faut établir des règles de fonctionnement (respect, confidentialité, liberté, honnêteté, prise de parole, rôle,...) définir un contexte précis, un « problème » à résoudre, un temps déterminé, un objectif à atteindre, créer parfois des imprévus, éventuellement créer des groupes d’alliés et d’ennemis et/ou octroyer des récompenses. A cela, Jane McGonigal rajoute « un système de retour d’information et une participation volontaire ».

⚠️⚠️Ce cadre de fonctionnement doit être connu de tous pour être sécurisant et donc, propice au déploiement de la confiance⚠️⚠️

CHECK-LIST : AVANT DE VOUS LANCER

🧮 Il faut répondre à ces questions : qu’est-ce que l’on vise ? Le jeu s’inscrit-il dans une démarche globale ? Ne masque-t-il pas un fond qui n’attend qu’à être exploré? Est-ce le bon timing ? A-t-on pris le temps de recueillir les besoins et les attentes des salariés ? Quel périmètre: entreprise, direction, équipe, managers, ....? Qui participe à sa conception? Quel est le niveau de maturité du groupe pour recourir à tel outil plus qu’à un autre ? Où le faire? Est-ce qu'il est important de recourir à un ou plusieurs animateurs? Internes ou externes? Est-il préférable de le faire pendant le temps de travail ou en dehors?...

Et vous, que pensez-vous des jeux en entreprises: BULLSHIT ou PAS?

Très bel article de Vola POTINET -Coach des coeurs et de la libération (titre officiel) - Coach interne chez Haute-Savoie HABITAT

[i] Sebastien Deterding (2010)

[ii] Deterding, S., D., Dixon, R., Khaled, Nacke, L .: Des éléments de la conception du jeu au gameplay: Définition de la «gamification». Dans: MindTrek 2011, pp. 9–15. ACM Press, New York (2011)

[iii] Werbach K. (2014) (Re) Définir la gamification: une approche processus. Dans: Spagnolli A., Chittaro L., Gamberini L. (eds) Persuasive Technology. PERSUASIVE 2014. Notes de cours en informatique, vol 8462. Springer, Cham

[iv] Claire Siegel. La Gamification, promesse de réenchantement du monde ?. Colloque Homo Ludens du 21e siècle, RIRRA 21 et LIRMM, Nov 2015, Montpellier, France. ff10.21409/HAL-01649220ff. ffhal01815477

[v] Théorie de l’autodétermination, Decy & Ryan, 1995

[vi] Sauvé, Louise, et al. « Une analyse des écrits sur les impacts du jeu sur l’apprentissage. » Revue des sciences de l'éducation, volume 33, numéro 1, 2007, p. 89–107. https://doi.org/10.7202/016190ar

#gamification #toutestpossibleensemble #ludification #engagement #bonheurautravail #samuserensemble #strategie #collaboration

Article sur la gestion du stress des québécois depuis le début la pandemie!

«Un travailleur sur deux ne va pas bien»

Près de la moitié des travailleurs québécois disent souffrir de détresse psychologique depuis le début de la pandémie, révèle une étude qui sera rendue publique vendredi par l’Université Laval. Une proportion nettement supérieure aux taux normalement observés, souligne l’une des auteures de la recherche, la professeure Caroline Biron.

« Il faut agir dès maintenant », affirme Mme Biron »
— Mme Biron

« Le message est fort. La maison brûle. Un travailleur sur deux ne va pas bien. Il ne faut pas remettre le sujet à plus tard sous prétexte qu’on est trop occupé. Il faut agir dès maintenant », affirme Mme Biron, aussi directrice du Centre d’expertise en gestion de la santé et de la sécurité du travail.Avec son équipe, Mme Biron a sondé 1259 Québécois du 30 avril au 7 mai. Les répondants devaient avoir travaillé dans les sept jours précédant l’enquête. Ils provenaient de différents secteurs comme la santé et les services sociaux, l’administration, le secteur privé, les premiers répondants… L’objectif était de déterminer dans quelle mesure la pandémie avait un effet sur la détresse psychologique.Selon l’enquête, 56 % des femmes et 41 % des hommes ont dit vivre un niveau élevé de détresse psychologique. En 2015, une étude similaire menée hors pandémie avait conclu que 33 % des femmes et 24 % des hommes se trouvaient dans la même situation.

« Quand les gens perçoivent que la haute direction a une préoccupation de leur état psychologique, il y a moins de détresse, »
— explique Mme Biron […].

Et on ne parle pas juste d’offrir une séance de méditation chaque midi. Il faut se donner des politiques, des procédures, former les gestionnaires pour qu’ils prennent soin des gens… »

Les répondants disant travailler dans des entreprises bienveillantes sont 24 % moins nombreux à être en détresse psychologique, révèle l’enquête de Mme Biron. Et la proportion de travailleurs se disant performants y est bien plus élevée.

La question de la charge de travail a aussi un fort impact sur la détresse psychologique. Alors que 60 % des travailleurs percevant leur charge de travail comme élevée sont en détresse psychologique, seulement 40 % de ceux qui ont une charge de travail plus faible sont dans la même situation. Les employés qui se sentent reconnus dans leur emploi sont aussi moins sujets à la détresse.

« « La pandémie nous confronte à toutes les vulnérabilités de nos systèmes : ce qui était fragile avant l’est encore plus aujourd’hui » »
— Caroline Biron

Selon elle, la pandémie « nous oblige plus que jamais à revoir nos priorités et nos pratiques organisationnelles en soutenant et en formant nos gestionnaires à l’importance de la gestion des personnes et de la santé psychologique ».

Source : La Presse (Publié le 5 juin 2020)

Très bon article de ARIANE LACOURSIÈRE

Et vous comment accompagnez-vous cette période dans votre organisation?

Comme gestionnaire, dirigeant, qui vous accompagne?

Formation sur la gestion du stress et la productivité