dire bonjour

Bonheur au travail - Clé n°2

Clé n°2 : Politesse et savoir-vivre en entreprise

La politesse au travail semble couler de source. Personne ne remettrait en cause, les principes régissant le savoir-vivre en entreprise. Dans la réalité pourtant, le « vivre ensemble » nous enseigne que rien n’est acquis et surtout pas en matière de courtoisie, de respect et de tout ce qui fonde notre rapport à l’autre, ici, les salariés, les collègues, les gestionnaires, l’employeur etc. À l’heure où chacun s’emploie à commenter ce qu’il convient d’améliorer pour lutter contre le sexisme, les inégalités au travail, la détérioration de la qualité de vie au travail et les sources de pénibilité, personne ne s’étonne de voir disparaître les fondements du savoir-vivre en entreprise.

Le savoir-vivre en entreprise serait-il dépassé ?

Cet article ne prétend pas révolutionner les rapports établis entres les hommes et les femmes au sein de l’entreprise. Il est rédigé pour témoigner des problématiques que posent les comportements discourtois, incompatibles avec le monde du travail ou clairement hostiles aux principes du « vivre ensemble ». Derrière ces attitudes parfois à la limite de la posture, se cache une absence de repères des plus élémentaires du savoir-vivre en entreprise. Se dire « bonjour » ou « bonne soirée » semble devenu « dépassé » ou anecdotique là où au contraire, il s’agit de marquer une forme de respect issue des bas-fonds de notre propre éducation familiale.

Comment retrouver un semblant de savoir-vivre en entreprise ?

Il est important pour les employeurs de réagir et pour les salariés d’accepter un changement profond. C’est en partie le rôle des ressources humaines de s’assurer d’une évolution vers de meilleures relations professionnelles au sein de l’entreprise, des établissements, des services. Il existe pour cela différentes possibilités. Par exemple, pourquoi ne pas instaurer des groupes de parole où chacun pourra témoigner de propos ayant pu le blesser, qu’ils aient été prononcés par un collègue ou un supérieur hiérarchique. À l’issue de ces rencontres, chacun pourrait en outre signer la charte de bonne conduite établie pour souligner l’importance d’adopter une attitude respectable et en phase avec le monde du travail.

Il existe également des stages pour sensibiliser les salariés sur les dégâts engendrés par ces marques d’irrespect récurrentes tant sur le moral des salariés eux-mêmes que sur la productivité. En effet, il a souvent été démontré, une baisse de la créativité et de la motivation des salariés confrontés à un environnement délétère. Parmi les stages les plus courus, ceux relatifs à la manière de faire cesser des conflits ou comment s’en préserver.

Quelle que soit la solution adoptée, il n’y aura pas de miracles s’il n’y a pas une réelle prise de conscience collective et individuelle quant aux répercussions néfastes de ces actes incivils, surtout lorsqu’ils sont entrés dans les us et coutumes, tant sur le moral des troupes que sur la qualité de vie au travail.