Et si l'Empathie devenait aussi important à l'école que le français ou les mathématiques, qu'en penseriez-vous?

Au Danemark, les enfants suivent obligatoirement des cours d’Empathie!

Au Danemark, les enfants âgés de 6 à 16 ans suivent obligatoirement des cours d’empathie. Pour rappel, l’empathie, c’est cette capacité à s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. C’est-à-dire : pouvoir se mettre dans la peau des autres et cesser de les juger à travers nos propres filtres. Alors que le pays fait partie des trois « les plus heureux » au monde, peut-être gagnerions nous à nous inspirer de nos voisins nordiques.

Privilégier la coopération à la compétitivité, voici ce qui est enseigné aux enfants scolarisés dans les écoles danoises dès leurs plus jeune âge. À raison d’une heure par semaine, les jeunes suivent en effet des cours d’empathie, une matière qui encourage à se préoccuper du bien-être des autres et à écouter son prochain pour mieux le comprendre et dépasser les catégorisations qui se cristallisent quand nous grandissons.

Lire, comprendre et écouter les émotions des autres

Selon Brené Brown, auteure et conférencière américaine, le sentiment d’empathie se caractérise par la capacité à adopter la perspective d’un tiers, la capacité à ne pas porter de jugement et enfin la capacité à reconnaître les émotions chez les autres et à le communiquer. En cela, l’empathie se distingue de la sympathie ou encore de la compassion. C’est cette posture qui consiste à « se mettre à la place d’un autre » qui permet notamment de trouver les mots justes pour aider une personne ou comprendre ses agissements singuliers (souvent différents des nôtres).

Au Danemark, pendant les cours d’empathie, les enfants apprennent à lire, à comprendre et à écouter les émotions des autres. À l’aide d’images représentant d’autres enfants qui traversent différentes émotions, comme la tristesse, la peur, la joie, la frustration, ils sont appelés à décrire les sentiments des autres avec leurs propres mots et à exprimer leurs ressentis propres. Ces cours sont l’occasion d’exprimer des émotions en public et d’écouter celles des autres.

Une culture qui privilégie la coopération

Cet exercice se fait dans une logique descriptive : il s’agit d’expliquer ce que ressent l’autre, et jamais de porter un jugement sur ces sentiments ou ce qui en est la cause, commente Jessica Joelle Alexander, co-auteure du livre The Danish way of parenting. Selon elle, c’est une manière de s’intéresser aux autres au lieu de se concentrer sur sa propre réussite personnelle. Une manière d’encourager des valeurs comme l’entraide et la solidarité. En France ou en Belgique, dans des sociétés très axées sur l’individu et sa réussite économique, devrions-nous nous inspirer de cet exemple ?

Ce serait bien évidemment un raccourci de lier directement le bon classement du Danemark dans la liste des pays les plus heureux du monde (3ème en 2017) aux cours d’empathie qui sont dispensés dans les écoles. De nombreux autres aspects socio-économiques sont à prendre en compte, notamment les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres. D’ailleurs, le système scolaire du pays se distingue par bien d’autres aspects : ainsi, les élèves ne sont pas notés avant l’âge de 13 ans, si bien qu’avant cet âge, ils ne sont pas constamment poussés à comparer leurs notes à celles des autres.

L’enseignement de l’empathie est donc plutôt le révélateur d’un état d’esprit général qui règne dans ce pays et d’une culture où la coopération entre les individus est au moins autant – si ce n’est plus – valorisée que la réussite personnelle. L’école et la manière dont elle est organisée est bien évidemment un vecteur essentiel pour transmettre cette culture à tous. Naturellement, aucun pays n’est imperfectible, mais pourquoi se refuser de s’inspirer de ce qui fonctionne ?

Source Mr Mondialisation

Comment l’impuissance apprise freine-t-elle le développement des entreprises ?

Avez-vous déjà entendu parler de cette théorie? 

Vous avez peut-être vous aussi été victime de ce type de comportement et peut-être même que cela vous a freiné, voire empêché de réaliser vos rêves ou d’occuper l’emploi souhaité!

Patrimoine RH Comment l’impuissance apprise freine-t-elle le développement des entreprises ?

Explication en quelques lignes :

Lorsque vous répétez à une personne que ce n’est pas normal qu’elle n’y arrive pas, alors que ses collègues y arrivent « facilement » ou qu’après plusieurs essais, il y a toujours des erreurs voir pas assez de productivité, le doute s’installe et peut se transformer en certitude! 

« « Tu n’es pas fait pour ... ou tu n’es pas bon pour ...» »

Lorsque vous étiez plus jeune, si vos professeurs ou votre entourage vous ont dit et répété « Tu n’es pas fait pour les mathématique , tu n’es pas fait pour le sport ou tu n’es pas bon pour l’apprentissage langues, etc. », il y a de grandes chances pour que cela soit le cas aujourd’hui! 

Ces personnes n’avaient aucun don de voyance, mais tout simplement qu’à force de répéter quelque chose à une personne, son cerveau l’imprime au point d’y croire dur comme fer et donc de ne même plus vouloir essayer. 

Cette théorie a été développée dans les années 60 par Martin Seligman (psychologue comportemental). 

L’impuissance apprise, appelée aussi impuissance acquise ou résignation acquise est un sentiment d'impuissance permanente et générale qui résulte d’expériences vécues.

Ce sentiment est provoqué par le fait d'être plongé, de façon durable ou répétée, dans des situations dans lesquelles l'individu échoue, ne peut agir et auxquelles il ne peut échapper.

Devenir résigné en moins de 5 minutes!

Malheureusement, nous retrouvons ce type de comportement fréquemment dans l’enseignement (regarder cette vidéo qui démontre comment certains élèves d’une classe vont se résigner en moins de 5 minutes à abandonner). Expérience réalisée par la psychologue, Charisse Nixon. 

C’est aussi vrai en entreprise!

Si vous complimentez régulièrement vos collaborateurs(trices) sur leurs engagements, leurs résultats, leurs essais et erreurs qui vont avec (oui, les erreurs aussi !), car un employé qui souhaite améliorer les pratiques internes ou vos produits va surement passer par l’étape « erreur » et c’est normal!

Si par contre vous ne souhaitez pas avoir d’erreur dans votre entreprise, vous allez devoir accepter d’entendre encore très longtemps, cette phrase qui nous énerve tant « Cela a toujours été fait ainsi!». 

Comment changer cette situation et les conséquences qui en découlent en entreprise?

  • Premièrement, il est impossible de changer quoi que ce soit sans accorder 100% de confiance à vos collaborateurs et en acceptant leurs erreurs!

  • Offrez à vos collaborateurs du temps pour qu’ils se forment

  • Accompagner vos gestionnaires à devenir de bons leaders humanistes et attentionnés

  • Inciter la valorisation et l’encouragement en interne

  • Laissez la place à la créativité et l’innovation

  • Améliorer la communication interne

  • Supprimer les barrières psychologiques internes de votre entreprise

  • Développer une culture d’entreprise forte et vivante

Avez-vous déjà entendu cette expression?


« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait! » Mark Twain

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Et bien c’est ce qui est arrivé au coureur Roger Gilbert Bannister, qui fut le premier athlète à courir le mille mètre (1 609,34 m) en moins de quatre minutes le 6 mai 1954 et alors que la science était convaincue que le corps humain ne pouvait jamais passer sous la barre de quatre minutes. À ce moment, on déclarait que c'était scientifiquement impossible! cela n’était « scientifiquement » pas possible!

Dès que ce record fût connu et reconnu à l'échelle mondiale, plus de 300 coureurs allaient eux aussi passer sous la barre de quatre minutes dans les 6 mois qui suivaient!

La barrière psychologique venait de tomber et tout devenait alors possible! 

Le détenteur du record actuel avec un chrono à 3 min 43 s 13 est Hicham El Guerrouj (marocain).

Dans votre entreprise, quelles sont les croyances internes limitantes? 

Abordez ce type de sujet dans votre entreprise lors d’atelier de créativité.

Libérez le plein potentiel de vos collaborateurs, inspirez-vous des pratiques des entreprises autoorganisées, plus connues sous le nom d’entreprises libérées. 

Devenez vous aussi une organisation inspirante !


Vous aimeriez en savoir plus, consultez notre site ou contactez-nous.

Pour aller plus loin

Philippe Zinser, Happy-Culteur RH

 

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Le babyfoot, la cafétéria…?

Quand on fait référence à des employés heureux et à un environnement de travail agréable, c’est en général l’image des salles de pause où des co-équipiers éparpillés entre jeux vidéo, babyfoot et bar à café au nom décalé (ou corpo), qui nous vient à l’esprit.

N’empêche, après la partie de PlayStation, le café et le tournoi de babyfoot, il restera toujours des objectifs à atteindre, des heures de travail à réaliser, des rencontres à faire, des livraisons à assurer, bref, il restera du boulot! Alors, pour donner l’envie à son équipe de rentrer dans l’organisation, mais aussi d’y rester et de s’y investir, il faut passer à une réflexion un peu plus poussée. 

Patrimoine-RH - Le babyfoot, la cafétariat et ...? Le bonheur au travail.

Le bonheur en entreprise : y’a-t-il un lien avec « le babyfoot » ? 

Bonne nouvelle pour les boss dont les moyens sont limités : la réponse est définitivement non! Certes des espaces communs où les employés peuvent échanger, nouer des liens et se reposer sont bénéfiques. Cependant, il existe différents profils et les aspirations de chacun, pour un moment de repos, sont tout aussi différentes. En somme, un espace d’échange pour les équipes doit répondre aux attentes de chacun et n’a donc pas un aménagement type et « évident ». Mais quand on se soucis du bonheur de son équipe dans l’entreprise c’est surtout aux conditions d’emploi et à l’organisation du travail qu’il faut penser en premier! Comme on l’a déjà mentionné, en bout de ligne, il y a toujours un travail à réaliser alors comment rendre l’expérience agréable?

Éviter les facteurs de stress…

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Revenons aux salles de pause décrites plus haut : à première vue elles auraient tout pour plaire et pour faire le bonheur des co-équipiers. Pourtant, ce genre de démarche simplifie la réalité en passant à côté de la raison même de l’organisation : réaliser un travail. Bien qu’intéressantes, ce genre d’initiatives doit compléter une démarche d’intervention qui vise à prévenir les risques et offrir un climat de travail agréable. Sans autres engagements auprès des équipes, cela reviendrait à éviter de comprendre leurs attentes et aspirations et à ne pas se soucier de leur expérience de travail.

Étant donné la divergence de profils et la richesse des parcours en entreprise, le premier réflexe serait alors de comprendre ce que vivent vos co-équipiers. Les sources de stress et de tension sont multiples et seule la personne qui occupe un poste sait ce qu’elle vit réellement au quotidien. À ce propos les principaux facteurs de risque identifiés par l’INSPQ (l’institut nationale de la santé publique Québec) sont :

  • La charge de travail 

  • L’autonomie décisionnelle 

  • La reconnaissance 

  • Le soutien social du supérieur hiérarchique et des collègues

  • La reconnaissance 

  • Le harcèlement psychologique 

(INSPQ, 2018)

L’identification de ces risques appelés « risques psychosociaux », exige l’initiation d’une démarche qui repose essentiellement sur la volonté de la direction et l’adhésion de tous les acteurs de l’entreprise.   

… Pour repenser le bonheur en entreprise

Tout comme les facteurs de stress liés à l’organisation du travail et aux conditions d’emploi, le bonheur doit aussi passer par une réflexion englobant en premier les éléments mentionnés plus haut. Autant la décoration du bureau et l’environnement physique du travail peuvent contribuer au cheminement vers le bien-être en entreprise (Ne jetez pas le babyfoot tout de suite!), ces initiatives doivent faire partie d’une réflexion plus poussée. Ce n’est donc pas par hasard que Pierre Côté, directeur de recherche de Leger, identifie ces six facteurs pour influencer le bonheur en entreprise 

  • La réalisation de soi

  • Les relations de travail (entre collègues et avec le supérieur)

  • La reconnaissance 

  • Les responsabilités confiées 

  • La rémunération 

  • Le sentiment d’appartenance

Cela ne vous rappelle rien? C’est en effet des axes qui se croisent pour passer de « zones de risque » aux facteurs de bien-être dans votre entreprise! Ceci dit, il n’existe pas de « recette miracle » et un tel passage exige de la formation, un accompagnement et un engagement. Sans préjugés sur ce qui est supposé stresser ou faire le bonheur de vos équipes, il est essentiel de mobiliser tous les collaborateurs dans une telle démarche.  

Que retenir? 

  • Autant la prévention des risques psychosociaux qu’une réflexion quant au le bien-être en entreprise exigent une démarche minutieuse. Une démarche qui repose sur la mobilisation, la participation de tous les acteurs et un accompagnement d’experts. Il s’agit de repenser l’organisation du travail et les conditions d’emploi. Un changement qui devra répondre aux aspirations des équipes et à la réalité de l’organisation.   

  • Refaire la décoration de l’environnement de travail, c’est une bonne idée! mais…. D’autres efforts doivent-être consentis et touchent, en premier, au vécu quotidien des équipes dans la réalisation de leur travail.       

Dans l’immédiat…

Si vous n’êtes pas prêt à commencer une telle démarche dans l’immédiat vous pouvez toujours rencontrer votre équipe. Grâce aux discussions et à des outils de mesure (disponibles sur les sites de centres spécialisés tels que l’INSPQ et l’INRS France) vous en saurez plus sur la situation. Un premier pas qui vous indiquera vers quoi orienter vos efforts au quotidien pour éviter les zones de risque et avancer vers le bien-être!   

Salima Kamoun, Ph.D candidate 

Happy-cultrice RH

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Pour aller plus loin...

Bienvenue à notre nouvelle Happy-Cultrice RH, Mathilde Quentin (C.H.O)

Je suis très heureux d’accueillir Mathilde Quentin au sein de Patrimoine RH.

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Mathilde Quentin

Happy-Cultrice RH

Mathilde est diplômée en Management des organisations et passionnée par la qualité de vie au travail, elle s’est penchée sur la question du bonheur au travail car, l’expérience lui a prouvé que l’activité professionnelle a un impact considérable sur l’épanouissement personnel.

La, où bon nombres de personnes subissent, elle a choisi d’agir dans le bien-être des collaborateurs en mettant à profit ses qualités humaines et sa capacité à manager des personnes de tout horizon. Elle a pu, au cours de son expérience, se sensibiliser à différentes formes d’accompagnement comme le mentorat pour entrepreneurs , manager différents projets et à se documenter sur plusieurs techniques de qualité de vie au travail qu’elle a transmis en tant que Chief Happiness Officer.

Au delà de ce métier qui mêle à la fois la RH, la communication interne, l’événementiel … , elle a un intérêt tout particulier pour la technologie, l'intelligence artificielle et l'innovation qui régiront la façon de travailler de demain. Elle est tournée vers l’humain qui est, à son sens, est l’élément principal et ce, peu importe le domaine de vie. 

« Tout le monde mérite d’être heureux et de vivre en adéquation avec ses valeurs, ses principes et ses envies, même au travail ! »
— Mathilde Quentin

Nous lui souhaitons toute la réussite et le succès qu’elle mérite.

Philippe Zinser

Happy-Culteur RH


UNE ORGANISATION SANS PATRON!

Il est courant d'entendre qu'une "Entreprise libérée" est une organisation sans patron. Mais, est-ce réellement le cas? En fait, il y aura toujours un patron dans une entreprise à but lucratif, car le propriétaire ou les actionnaires resteront toujours maîtres de leurs organisations. Ce mode de gestion fait en sorte que les postes de cadres/gestionnaires actuels se transforment vers des rôles de leaders naturels soutenus par leurs équipes et non plus imposés par une direction.

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Le rôle traditionnel

La question qu'on se pose c'est "Pourquoi un chef voudrait perdre son poste?". Pour le savoir, il faut tout d'abord comprendre qu'elle est la raison d'être d'un gestionnaire. Si on revient au principe de base qui est enseigné dans les universités, un gestionnaire à pour fonction d'utiliser les ressources humaines, matérielles et financières d'une entreprise pour atteindre les objectifs. Pour ce faire, il réalise le processus de gestion et de prise de décision qui si définit par l'acronyme "P.O.D.C.", qui signifie "Planifier, Organiser, Diriger et Contrôler."

Les conséquences

Cela à pour conséquences que l'atteinte des objectifs d'un département repose presque en totalité sur les épaules d'une seule personne. Devenir le maître de toutes les décisions et être isolés au travail peut engendrer un énorme stress tel que le mentionne une nouvelle étude du cabinet-conseil en ressources humaines Morneau Shepell qui indique que:

  • 34%, soit 1 gestionnaire sur 3 qualifient d'élevé à extrême leur niveau de stress lié au travail

  • 20% des managers souffrants d'hyper stress se disent enclins à donner leur démission en raison de leur souffrance quotidienne

  • 73% des cadres affirment se sentir très isolés au travail et être plus susceptibles que les autres de vivre un niveau élevé de stress.

Le nouveau rôle

Il est peut-être temps de diminuer le stress des gestionnaires, de les motiver et de briser l'isolement en redistribuant le processus de gestion et de prise de décision à l'équipe de travail. Cette nouvelle forme de gestion permettra aux membres d'une équipe de se responsabiliser davantage et d'identifier les angles morts qu'une seule personne n'est pas en mesure de percevoir. Ainsi, la planification, l'organisation, la direction et le contrôle deviendront la responsabilité de tous les membres de l'équipe. Afin de ne pas créer l'anarchie au bout de quelques minutes, il est essentiel de distribuer convenablement les responsabilités selon les champs de compétences en plus de bien faire circuler l'information afin et de s'assurer que "Responsabilité de tous" ne rime pas avec "Personne n'est responsable". Comme l'énonce un proverbe populaire "Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin".

Pour en connaître davantage, assistez à la conférence qui aura lieu le 10 septembre 2019 à St-Georges dès 8h30 et qui sera donnée en collaboration avec Mme Anne-Marie Lessard de L'Essor Humain, Mme Nancy Cameron de Cameron RH et M. Philippe Zinser de Patrimoine-RH. Pour inscription, consultez www.lessorhumain.com.

 Article paru dans la revue "'Action Beauce"

Pour aller plus loin ...

Patrimoine-RH partenaire et commanditaire engagé du "Grand cocktail annuel sur le thème de la mobilité durable"

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Convaincu que nos sociétés et nos entreprises ont les mêmes défis à relever pour l’avenir si elles veulent réussir leur développement à long terme. Elles doivent prendre soin des Humains qui les composent, que ce soit les villes ou les entreprises, elles doivent redoubler de bienveillance pour conserver et attirer de nouvelles personnes. Le développement durable est une des 7 valeurs de Patrimoine-RH, car investir dans le bien-être de ses ressources humaines, c'est investir dans l’avenir et le développement de son organisation.

« Rendre les gens plus heureux au travail, permet de contribuer à rendre des familles plus heureuses et par conséquent, une société meilleure »
— Philippe Zinser - Happy-Culteur RH

Patrimoine-RH est surtout connue au Québec par son accompagnement à transformer les entreprises traditionnelles vers un mode agile et humain, appelé « Entreprise libérée »!

Découvrez les entreprises du Québec qui ont décidé de miser sur la confiance, l’intelligence collective, la responsabilisation, le partage, le bonheur et le plaisir de leurs collaborateurs.

Le rendez-vous annuel incontournable de la mobilité durable! Venez rencontrer les acteurs de la mobilité durable! Retrouvez la page de l’événement en cliquant ici.

Quelques citations d’Elon Musk

Elon Musk a co-fondé PayPal, dirige SpaceX, publié des plans pour Hyperloop, un système de transport fabuleux, et dirige aussi Tesla.

Le risque

« L’échec est une option ici. Si les choses n’échouent pas, vous n’êtes pas assez innovant. »
— Elon Musk

La détermination

« .. Nous allons y arriver, je suis bien décidé à le faire fonctionner. »
— Elon Musk

La persévérance

« Si quelque chose est suffisamment importante, même si les chances sont contre vous, vous devriez toujours le faire. »
— Elon Musk

L'éducation

« Une chose particulière que j’ai appris de professeurs et d’étudiants à l’Université Queen’s, était de savoir comment travailler en collaboration avec des gens intelligents et faire usage de la méthode socratique pour atteindre un but commun. »
— Elon Musk

Le recrutement

« [Ma plus grande erreur est probablement] se baser trop sur le talent de quelqu’un et ne pas sa personnalité, je crois qu’il est important de savoir si quelqu’un a un bon cœur. »
— Elon Musk

L'ambition

« La première étape consiste à établir que quelque chose est possible, puis la probabilité va se produire. »
— Elon Musk

Programme de formation vers l'entreprise libérée à St-Georges de Beauce, ferez-vous partie de la cohorte 2019-2020?

L'entreprise libérée

Patrimoine RH - formation entreprise libérée

L'entreprise libérée est une philosophie de gestion basée sur la confiance qui accroît la responsabilisation et la communication au sein des organisations. Cette forme de gestion transforme la structure hiérarchique traditionnellement en forme de pyramide vers une structure en cercle ou en forme aplatie au sein desquelles les postes de cadre n'ont plus lieu d'exister. Cette transformation a pour effet de concentrer le pouvoir et la prise de décision plus près des gens opérationnels ce qui est un atout face à la complexité des situations vécues au quotidien.

Cela a été réalisé par plusieurs entreprises à travers le monde, et ce, depuis plus de 30 ans en ce qui concerne l’entreprise Harley Davidson. Pour ce qui est du Québec, nous avons la chance de voir émerger cette vison, entres autres, dans la région de Chaudière-Appalaches avec des précurseurs comme Produits Métalliques Bussières, Régitex, RG Dessin Industriel ou Armoires AD Plus.

Plusieurs propriétaires qui ont réorganisé leur travail ont fait des gains en productivité seulement peu de temps après l'implantation, en plus de devenir agile, de mieux gérer les changements, d'optimiser leurs processus et d'accéder à l'intelligence collective pour innover et résoudre des problématiques.

Quant aux travailleurs, ils ont indiqué être plus autonomes, se sentir davantage compétents et avoir développé un grand sentiment d'appartenance. On ne peut que constater que ce sont les trois besoins reliés à la motivation qui sont mentionnés dans la théorie de l’autodetermination développée par Deci et Ryan (2002) et que, selon l’institut Gallup, une personne engagée est 33% plus productive.

Objectif du programme

L'objectif du programme est d'accompagner les entreprises qui souhaitent transformer leurs organisations vers ce mode de gestion. Le programme sera échelonné sur 8 mois à raison d'un cours par mois et il sera offert par Mme Anne-Marie Lessard et M. Philippe Zinser, deux consultants expérimentés. Les participants visés seront des propriétaires d'entreprises et leurs gestionnaires qui ont une organisation dans la région de Chaudière-Appalaches.

Programme "Vers l'entreprise libérée" (60 heures)

Le programme permettra aux participants d'en apprendre davantage sur la philosophie de gestion derrière ce concept en plus d'assister à certains témoignages de propriétaires d'entreprises qui ont déjà implanté ce concept (ex: RG Dessin Industriel, Régitex). À la fin du programme, les gestionnaires seront en mesure de transformer leurs organisations et ils auront tissé des liens avec d'autres propriétaires qui auront fait le grand saut. Le programme abordera les trois avancées majeures de ce mode de gestion, soit l'autogouvernance, l'affirmation de soi et la raison d'être évolutive:

Introduction (1 cours)

  • Les 4 modèles organisationnels connus

  • L'entreprise libérée...c'est quoi

  • Exemples d'entreprises et leur fonctionnement

Raison d'être évolutive (2 cours)

  • Orientation évolutive de l'entreprise 

  • Structure de l'organisation (aplatie ou en cercle)

  • Transformation du rôle de gestionnaire en leader/coach

​​​​Autogouvernance (3 cours)

  • Circulation de l'information (budgets)

  • Prise de décision (avis de sollicitation)

  • Architecture des réunions

  • Règles d'engagement (horaire)

  • Gestion de la performance quotidienne

  • Recrutement par les collègues

  • Intégration et formation

  • Rémunération et partage des gains

Affirmation de soi (2 cours)

  • Communication bienveillante

  • Apprivoiser l'égo

  • Gestion de conflits par les collègues

  • Fin d'emploi gérée par l'équipe

 Coaching individuel (4h)

 Présentation des consultants

Mme Anne-Marie Lessard, CRHA, L'Essor Humain

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Mme Lessard possède un baccalauréat en relations industrielles et travaille en gestion des ressources humaines depuis 2007. Elle a travaillé comme Conseillère en RH pour Pomerleau et ensuite comme Directrice des ressources humaines pour Ébénisterie Beaubois. Par la suite, elle a été consultante pour une firme spécialisée en ressources humaines et elle a ensuite démarré sa propre entreprise "L'Essor Humain". Elle est membre de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés en plus d'être certifiée analyse de profil de personnalité MPO. 

 Elle s'intéresse au concept de l'entreprise libérée depuis déjà 3 ans. Après plusieurs lectures et visionnements de documentaires, elle a réalisé un programme offert par l'organisation "Patrimoine RH" qui s'est échelonné sur une année. Lors de ce programme, elle a eu la chance de visiter plusieurs entreprises qui se sont transformées vers le mode entreprise libérée.

 M. Philippe Zinser, Patrimoine RH

Philippe Zinser

Depuis plus de 25 ans, M Zinser développe des bureaux spécialisés dans le domaine des ressources humaines et du recrutement et travaille pour des grandes entreprises, dont Adecco Québec. Il habite au Québec depuis 2011 où il a fondé l'entreprise "Patrimoine RH" qui se spécialise en marketing RH, en mobilisation d’équipe, en transformation organisationnelle et en recrutement à l’international. Il a collaboré à implanter le concept de l'Entreprise libérée dans plusieurs entreprises de la région, comme "Produits métalliques Bussières" qui est une référence dans la région. Auteur de plusieurs articles RH, il donne aussi des conférences en management au Canada et en France.

Coût total d’investissement (taxes en sus) :                            

Formation:  4475$* avec la subvention ou 8950$ sans /entreprise (incluant 2 inscriptions, dont une inscription qui peut être tournante)

*Pour bénéficier de la subvention de 50% d’Emploi-Québec vous devez contacter directement Conseil économique de Beauce - 11515, 1re Avenue, bureau 201, Saint-Georges (Québec) Canada G5Y 2C7 ou par téléphone 418-228-8123

Participant d'une entreprise: 595$/cours (pour une personne supplémentaire d'une entreprise déjà inscrite)

Coaching individuel: 3 heures/entreprise

Lieu: Saint-Georges

Frais de matériel : Inclus

Frais de repas : À la charge des participants

Nombre de participants:  12 personnes (maximum)

Horaire: 8h30 à 16h30 (7h par jour incluant une heure pour dîner)

Durée: Un cours par mois échelonné sur 8 mois

Dates: 2 octobre 2019 au 20 mai 2020

Vous souhaitez vous inscrire : contactez directement Anne-Marie Lessard soit au 418-957-3919, soit par courriel : aml@lessorhumain.com

Au plaisir de collaborer.

Libérée, délivrée : c’est décidé je vais transformer mon entreprise!

Libérée, délivrée : c’est décidé je vais transformer mon entreprise!

« Ça y est, je m’assume comme dirigeant, je fais comme je le sens, j’arrête d’être malheureux dans un rôle qui ne me ressemble pas! Oui, j’ai les meilleurs collaborateurs et je vais leur prouver! »

Avez-vous un jour pensé comme cela?  Avez-vous déjà eu envie de gérer votre organisation comme bon vous semble et non comme tout le monde fait?

Tout va bien… Jusqu’à l’arrivée au bureau, où la pression des chiffres, des commérages et autres discussions de couloirs et de l’image, vous ont empêché d’oser prendre la décision. Puis, c’est la routine qui a continué son chemin.

Prendre une décision collectivement

Et si vous preniez cette décision avec toute l’entreprise? Et si au lieu que de porter ce choix tout seul (comme d’habitude!) vous proposiez à l’ensemble des collaborateurs(trices) de faire le choix collectivement?

Concrètement, vous avez tout à gagner à en faire une décision commune. Entre la possibilité constructive d’être redevable à votre équipe – et d’ainsi devoir rendre autant de comptes qu’eux-mêmes face aux changements et améliorations posées – vous venez chercher la richesse de la collectivité et les dizaines de bonnes idées et d’intérêts variés de vos collègues motivés.

Imaginez, vous rassemblez tous vos collaborateurs pour leur présenter via une conférence le concept, vous leur laissez une semaine de réflexion, pour finir par les réunir à nouveau le temps de répondre à leurs interrogations. Un processus inclusif pour rassembler les bons plans de tout le monde!

« Plus besoin de formation sur le changement auprès de vos collaborateurs, ils deviennent le changement! »
— Philippe Zinser

Pourquoi libérer votre entreprise?

Pour la rendre plus agréable, plus humaine, plus flexible, plus innovante et par conséquent plus engageante pour votre équipe et donc plus profitable! Ne perdons pas de vue qu’une entreprise doit être rentable si elle veut perdurer.

Une entreprise qui réussit n’est plus uniquement une entreprise ou le chiffre d’affaires est en croissance à deux chiffres. Mais bien une organisation qui prend soin de ses collaborateurs, qui prend soin de son environnement social et sociétal.

Au final, ce que retiendra la Société de votre entreprise ce n’est pas votre CA, votre % d’augmentation annuelle, ou les profits réalisés, mais bien ce que l’organisation aura contribué humainement.

Restaurer la confiance, c’est la transparence d’offrir la possibilité à chacun de grandir avec et dans l’entreprise. Et ça n’a pas de prix! Chacun devient un acteur de la réussite de l’entreprise et par conséquent vous développez aussi le bonheur de vos clients.

Alors, vous aussi “Let It Go!

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